Nous sommes indigné.es et en colère car depuis plusieurs années, les personnels des EHPAD, des services à domicile, les familles et les résident-es se mobilisent pour faire entendre leurs souffrances, la situation dramatique dans les structures, pour une revalorisation des salaires et pour le droit à la dignité des personnes âgées. Ce gouvernement a toujours fait la sourde oreille et n’a jamais voulu entendre le cris d’alarme de l’ensemble de ce secteur.

Il a fallu les drames, + de 13000 morts, dans nos EHPADs par la Covid pour qu’on soucie de nos ainé-es et du personnel.

Après des mois d’efforts, malgré le manque de moyens humains et de matériels, le personnel est à bout, la situation est plus que dramatique.

Manque de personnels, salaire de misère, précarité, pression et culpabilisation, rappels à domicile, menaces et sanctions, épuisement psychologique et psychique…

On n’en peut plus !

De rapport en rapport, on promet mais rien ne bouge. C’est une honte, un mépris successif pour nos revendications.

Ce n’est pas avec une prime pour les hospitalier.es que vous étoufferez notre colère ! Alors que pour la FPT le même décret « prime grand âge » n’a même pas été publié !

Il est temps de sortir de cette logique financière qui étouffe les établissements et qui met en souffrance le personnel et les résident.es.

La création d’une 5ième branche, la marchandisation des EHPAD, l’enfumage du Ségur de la santé ne vont pas dans le sens.

Macron est l’instigateur de toutes ces réformes qui aggravent continuellement nos conditions de travail. Il est temps de passer aux actes.

Nous voulons une vraie loi du grand âge et de l’autonomie qui prend en compte les besoins de nos aîné-es, la revalorisation des salaires pour toutes et tous les salarié.es en EHPAD (cuisinier-ères, officièr-es, lingères, services techniques, ASH, administratifs, animateur/trice, rééducateur/trice, soignant-es...) ainsi qu’en service à domicile avec des moyens humains et financiers à la hauteur des besoins. Il est temps de dire non à l’inacceptable.

C’est par la mobilisation que nous ferons changer cet état de fait et non dans l’illusion des promesses d’un président.

Pour la dignité des résident-es et du personnel, on ne lâche rien !