Cet agent employé au coup par coup par la collectivité n'a jamais rechigné à passer de services en services ,pendant de longues années, là ou le besoin se faisait sentir. Parce qu’il faut simplement vivre et améliorer ; si on puis dire ; le quotidien. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Le quotidien. Et le lendemain totalement incertain. Plus de quinze longues années sans aucune proposition ni espoir de titularisation. Avec des salaires mensuels inégaux allant de 6 € net à 600 € en passant par des mois à 75 ou 100 €. Et il n'y a pas d'erreur de frappe. Vous avez bien lu !

Comment accepter ces pratiques moyenâgeuses, négrières ou colonialistes ?

Depuis 2014, Sud CT86 a alerté à deux reprises le Directeur Général des Services afin qu'il prenne en considération cette situation inacceptable. Promesse nous a été faite de réfléchir au dossier. Sans nouvelles, nous avons décidé de relancer notre demande..

On voudrait jeter quelqu'un dans le caniveau qu'on ne s'y prendrait pas mieux

Quelles perspectives pour lui, quels projets, quel avenir, quelle vie ? Quelle honte !

Inacceptable, insupportable.

Alors que pendant ce temps les cadres de la Direction ne se soucient nullement de leur fin de mois, sont-ils conscients ; pour ,paraphraser un certain Coluche ; "que pour beaucoup "les fins de mois commencent dès le début de celui-ci" Sont-ils conscients du mal qu'ils causent envers un agent non-titulaire horaire volontaire et travailleur et qui arrive à peine à mettre du beurre dans son RSA ? "Au début, j'en riais. Maintenant beaucoup moins" nous confiait-il.

Un cas isolé ? Pas si sur...