Consultation au petit bonheur la chance presque. C’est à une suppression de fait que cela aboutit. Pour les services les plus petits, ce serait la disparition directe du CHSCT.

Dans un cas comme dans l’autre, c’est donc la disparition de la prise en charge des problématiques en lien avec les conditions de travail :

  • risques psycho sociaux,
  • risques musculo-squelettiques,
  • harcèlement (y compris sexuel),
  • mais aussi risques liés à l’amiante…

Tout cela passe à la trappe s’il n’existe plus d’instances ad hoc en charge des conditions de travail. Suppression des CHSCT alors qu’ils ont été acquis il y a peu d’années, de haute lutte, dans la fonction publique. Et ceci alors que chacun-e s’accorde à reconnaître leur importance.

Ce projet intervient surtout à un moment où les conditions de travail se dégradent fortement dans la fonction publique. Les restructurations globales, les réorganisations de service s’enchaînent ainsi que les annonces régulières d’externalisation. Les suppressions d’emplois atteignent des niveaux qui permettent très difficilement à la plupart des services de fonctionner.

On ne parle plus désormais dans le public, à l’instar de ce qui se fait dans le privé, que de management, d’« adaptation à de nouvelles méthodes de travail », de « modernisation ». La dématérialisation, la numérisation des méthodes de travail mais aussi des différents services publics déshumanisent.

Le mal être au travail grandit chaque jour.